Le succès de ce couteau de poche tient à la simplicité de son idée de départ : proposer un couteau de poche confortable, robuste et efficace. Joseph Opinel met au point ce couteau universel en 1890 et crée dès 1897 12 tailles, numérotées de 1 à 12, pour s’adapter à toutes les mains et à tous les usages. Devant le succès commercial de son couteau, la forge familiale se transforme rapidement en usine. Et pour ne pas augmenter le prix de son couteau qu’il souhaite garder à la portée de toutes les bourses, il met au point des machines pour façonner les manches plus rapidement.

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Un couteau durable et accessible

Aujourd’hui encore, l’Opinel est vendu à un prix accessible : « Quel objet design et durable pouvez-vous vous offrir pour une dizaine d’euros seulement ? » demande Françoise Detroyat, directrice marketing et communication de la marque. La question est évidemment rhétorique… « Un Opinel, ça se garde toute une vie ! » complète-t-elle emportée par la passion « d’autant plus qu’il suffit de l’aiguiser pour garder le tranchant de la lame intact, même des années après l’achat ». Au-delà de sa fonction de couteau, l’objet Opinel porte également en lui toute une dimension émotionnelle quand on sait que « chaque année des pères/mères, qui eux-mêmes l’avaient hérité de leurs parents, transmettent leurs couteaux à leurs enfants. » La simplicité de ce couteau, son esthétisme intemporel et sa fonctionnalité ont convaincu des générations d’utilisateurs comme les plus grands spécialistes du design. En 1985, l’Opinel est notamment classé parmi les cent objets les mieux dessinés du monde, à côté de la Porsche 911 et de la montre Rolex. Si le design reste inchangé depuis sa création, la famille Opinel, toujours à la tête de l’entreprise, entretient l’esprit novateur de son fondateur en proposant régulièrement des nouveautés : virobloc pour plus de sécurité, manche en polymère pour une utilisation dans des conditions extrêmes et récemment un couteau 3 en 1 pour révolutionner les pique-niques en famille.

Pourquoi on aime Opinel chez Huttopia ?

Parce que c’est une marque durable, intemporelle et familiale et que c’est un produit accessible, pratique et essentiel quand on fait du camping. Et si vous n’avez pas encore d’Opinel, vous en trouverez dans les boutiques de nos Campings et Villages et dans nos Camps de Base.

Une success-story française :

• 34,5 M€ de CA en 2022
• 6.5 millions de couteaux vendus par an
• 45% du CA réalisé à l’export
• 180 salariés
• 70 pays

5 éléments, 2 matières et 1 minute de montage

Opinel c’est un processus de fabrication déjà mécanisé au 19e siècle et modernisé avec les nouvelles technologies. Coup de projecteur sur un savoir-faire français que le monde nous envie :

Carrelets de bois

Des carrelets de bois de hêtre et de charme, déjà taillés au bon format et secs, arrivent en provenance de scieries installées dans le Jura et en Isère. Les autres bois (olivier, chêne, noyer…) peuvent rester en caisse quelques semaines pour affiner leur séchage.

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Le manche

Les carrelets sont transformés en manches par la machine, sous la surveillance d’un opérateur.

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Viroles

Les feuillards en acier inoxydable passent dans différentes presses pour être mis en forme… et devenir des viroles fixes ou tournantes. Une bague brevetée dès 1955 puis améliorée en 2000.

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Lames

La forme des lames est découpée par une presse dans un ruban d’acier. Dans l’atelier, les deux faces de ces morceaux d’acier bruts sont alors meulées en enlevant 50% d’acier pour arriver au fil et polies pour un fini brillant.

Assemblage

Le manche, la lame et la virole fixe sont assemblés dans l’atelier de montage.

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Montage

L’installation de la virole tournante demande trop de précision pour être industrialisée. Le montage se fait encore aujourd’hui à la main.

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Affilage

Autre étape manuelle indispensable pour assurer le bon tranchant de la lame : l’affilage des lames.

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Conditionnement

Le conditionnement est réalisé sur site, en fin de chaîne et à la main également. Opinel propose depuis toujours un conditionnement en vrac et, depuis peu, n’utilise plus aucun plastique de suremballage.