« Nous quittons une île pour en retrouver une autre. Cette fois, c’est le pont de l’île de Ré que nous franchissons. Des souvenirs me reviennent déjà. Ceux de toutes mes vacances d’été passées ici avec mes grands-parents. »
« C’était l’île dorée, l’île des retrouvailles avec les copains, l’île de l’insouciance estivale et des après-midis sur la plage. Pour cette 9ème étape de notre roadtrip en Huttopia, nous prenons la direction de Sainte-Marie-de-Ré vers le camping de la Côte Sauvage. »
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« Nous voilà arrivés ! Leslie et son équipe nous accueillent d’un joyeux sourire dans leur camping de bord de mer. Nous récupérons les clés de notre tente. Celle-ci est installée à quelques mètres de la mer. Bien qu’on ne puisse pas traverser directement la dune pour rejoindre la plage, nous l’entendons, elle est tout près. En fait, nous sommes déjà sur la plage. Notre tente a les pieds dans le sable et la flore qui nous entoure est celle propre aux dunes. Quelle chance de pouvoir dormir dans un tel environnement !
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Dans ce camping, il n’y a pas de piscine, mais on comprend vite que c’est peut-être l’un de ses atouts. Une ambiance simple et conviviale règne dans ce site à taille humaine. Sans chichis, nous profitons de l’essentiel : une situation privilégiée sur la dune.
Il est 16h, le soleil est haut dans le ciel. Nous nous installons sur le lit pour une sieste improvisée, bercés par les va-et-vient des vagues. »
« Ré, c’est aussi l’île des vélos. Nous en louons deux à l’accueil et partons découvrir Sainte-Marie et ses alentours en deux roues. Ce ne sont pas les pistes cyclables qui manquent sur l’île. Si nous le voulions, nous pourrions faire tout le tour de l’île à vélo. Pour rejoindre le phare des Baleines depuis le camping, il faut compter une bonne journée. Avec un arrêt pour déjeuner à l’une de cabanes à huîtres du marais salant.
Nous nous émerveillons devant le charme des venelles de Sainte-Marie. Ces ruelles aux façades blanches qui mettent si joliment en valeur les roses trémières qui s’y adossent. Il y a quelque chose de très doux et de très graphique dans les paysages de l’île de Ré. Cela vient peut-être de cette homogénéité des bâtisses blanches qui lui confère d’ailleurs son surnom de Ré La Blanche. »
« Bien que nous ne soyons que début juin, la température de l’eau est délicieuse. Cela mérite une baignade sur la plage à deux pas du camping. La plage de la Basse Benaie qui colle notre tente est encore une île assez confidentielle de l’île. À marée haute, c’est le moment idéal pour s’y baigner.
Pour compléter cette journée qui prend des airs de journée parfaite, nous prenons la direction de Saint-Martin, pour déguster une glace sur le port. La Martinière est la référence glacée de l’île. Quand j’étais plus jeune, mes grands-parents nous amenaient toujours au moins une fois sur le port pour licher l’un de ces sorbets et crèmes glacées aux saveurs originales.
Nos cornets coiffés de boules vanille pécan, spéculoos et nougat, nous apprécions les ultimes rayons orangés du soleil, avant qu’ils ne disparaissent derrière les toits. «
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« Après 3 nuits sur place, notre séjour touche déjà à sa fin. Le temps passe vite et en même temps nous n’avons pas vu le temps passer. Parfois même avec cette agréable sensation que le temps s’arrête. Installés dans notre tente canadienne, les pieds dans le sable, on se laisse porter, on profite du moment présent. Ce n’est que quand le clocher de Sainte-Marie sonne l’heure que nous réalisons qu’elles continuent à passer.
Nous reviendrons, c’est certain, car ce camping nous a pris au cœur. Une adresse si précieuse, que nous n’aurions presque pas envie de la partager au monde. Une adresse qui nous rappelle qu’il faut prendre soin de ce qui compte, tant dans la nature que dans nos vies. »
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Écrit par The Roadtrippers
